#PositiveBias – Le POTENTIEL des contenus qui seraient plus POSITIFS ????????

⚙️???? Une étude récente et transnationale (Soroka et al., 2019) a montré clairement l’omniprésence des biais de négativité en moyenne chez les individus, ce qui permet d’expliquer la tendance des NEWS, en recherche d’audience, à être principalement négatives.

Cela met aussi en évidence le POTENTIEL des contenus qui seraient plus POSITIFS ????????

????????Bien souvent les critiques ont un impact plus important que les compliments et les mauvaises nouvelles attirent souvent plus l’attention que les bonnes.????

La raison en est que les événements négatifs ont un impact plus important sur notre cerveau que les événements positifs. C’est le biais négatif (ou effet de négativité), et cela peut avoir un effet puissant sur notre comportement, nos décisions et bien sûr nos relations (voir références plus bas).????????

Nous ressentons la piqûre d’un reproche plus puissamment que nous ressentons le plaisir du compliment.????

???? Les émotions négatives sont donc plus porteuses sur les réseaux sociaux et expliquent pourquoi certains vont chercher plus facilement à critiquer et développer cette animosité ⚠️

Dans presque toutes nos interactions, nous sommes plus susceptibles de remarquer des choses négatives et de nous en souvenir plus tard. De plus, le biais de négativité fournirait un avantage évolutif, car il est plus efficient pour la survie d’éviter un stimulus nuisible que de poursuivre un stimulus potentiellement utile…

Une étude (Norris, 2019) sur le sujet apporte des éclairages complémentaires, et souligne l’importance du biais de négativité pour le fonctionnement humain.  Des personnes plus névrosées ont montré un biais de négativité maintenu en tant que “faux souvenirs”, ce qui suggère que la névrose peut augmenter la rumination associée aux mots de liste négatifs (Du et al., 2018) Les personnes souffrant d’anxiété et de dépression montrent un biais attentionnel envers les stimuli négatifs (Cisler et al. 2009; Mobini & Grant, 2007).

Plus de 180 biais cognitifs ont été recensés et il est important de préciser que nous ne sommes pas tous sujets aux même heuristiques de pensée. Ce sont des constructions socio-cognitives fines qui nous permettent une adaptation à notre environnement (besoin d’affiliation, de sécurité, de reconnaissance, l’aversion aux pertes, etc.). 

???? Cependant, nous pouvons nous en extraire en donnant plus de TEMPS à notre, nos réflexions. Le système 1 automatique hijack le circuit décisionnel et peut se laisser envahir par nos habitudes, entourage et émotions (les nôtres et celles des autres). En donnant au système 2 plus lent, le temps nécessaire pour contrebalancer les automatismes… Un troisième système pourrait être utile selon Borst & Houdé, le système d’inhibition, qui fournirait la métacognition nécessaire pour choisir le système réflexif.???????? https://www.linkedin.com/posts/davidmusseau_neuropedagogie-trainbrain-cognitivebias-activity-6572028522456465408-0bQj

Il est toujours utile en ces moments anxiogènes de prendre conscience de nos forces et nos capacités transformatrices de chaque jour… non pas seul mais avec celles et ceux qui nous entourent

☀️???? La tendance tragicomique-anxiogène du traitement médiatique vient rencontrer notre faible capacité parfois à prendre du temps pour réfléchir au monde qui nous entoure…

Donnons des armes à notre liberté en déployant notre pensée critique hashtagCriticalThinking https://www.linkedin.com/posts/davidmusseau_decisionmaking-criticalthinking-activity-6624974376796205056-sCTU

☀️ Offrons-nous un peu d’air en osant plus d’émotions positives !
Qu’en dites-vous ?????

#WellBeing #EmotionalIntelligence #COVID-19

REFS non exhaustives :

– Baumeister, R. F., Bratslavsky, E., Finkenauer, C., & Vohs, K. D. (2001). Bad is Stronger than Good. Review of General Psychology, 5(4), 323–370.

– Cisler, J. M., Bacon, A. K., & Williams, N. L. (2009). Phenomenological characteristics of attentional biases towards threat: A critical review. Cognitive Therapy and Research, 33(2), 221–234.

– Du, J., Huang, J., An, Y., & Xu, W. (2018). The Relationship between stress and negative emotion: The Mediating role of rumination. Clinical Research and Trials, 4(1).

– Festinger, L., Schachter, S., & Back, K. (1950). Social pressures in informal groups; a study of human factors in housing. Harper.

– Himmelfarb, S. (1974). Jones, E. E., Kanouse, D. E., Kelley, H. H., Nisbett, R. E., Valins, S., and Weiner, B. Attribution: Perceiving the Causes of Behavior. Morristown, N. J.: General Learning Press, 1971, 1972. Behavioral Science, 19(3), 213–215.

– Knobloch-Westerwick, S., Mothes, C., & Polavin, N. (2020). Confirmation Bias, Ingroup Bias, and Negativity Bias in Selective Exposure to Political Information. Communication Research, 47(1), 104–124.

– Lewicka, M., Czapinski, J., & Peeters, G. (1992). Positive-negative asymmetry or ‘When the heart needs a reason.’ European Journal of Social Psychology, 22(5), 425–434.

– Mobini, S., & Grant, A. (2007). Clinical implications of attentional bias in anxiety disorders: An integrative literature review. Psychotherapy: Theory, Research, Practice, Training, 44(4), 450–462.

– Norris, C. J. (2019). The negativity bias revisited: Evidence from neuroscience measures and an individual differences approach. Social Neuroscience, 1–15.

-Oravecz, Z., Dirsmith, J., Heshmati, S., Vandekerckhove, J., & Brick, T. R. (2020). Psychological well-being and personality traits are associated with experiencing love in everyday life. Personality and Individual Differences, 153, 109620.

– Peeters, G. (1971). The positive-negative asymmetry: On cognitive consistency and positivity bias. European Journal of Social Psychology, 1(4), 455–474.

– Rozin, P., & Royzman, E. B. (2001). Negativity Bias, Negativity Dominance, and Contagion. Personality and Social Psychology Review, 5(4), 296–320.

– Schwartz, S. H. (2014). Negativity bias and basic values. Behavioral and Brain Sciences, 37(3), 328–329.

– Soroka, S., Fournier, P., & Nir, L. (2019). Cross-national evidence of a negativity bias in psychophysiological reactions to news. Proceedings of the National Academy of Sciences, 116(38), 18888–18892.

– Taylor, S. E. (1991). Asymmetrical effects of positive and negative events: The mobilization minimization hypothesis. Psychological Bulletin, 110(1), 67–85.