Nielsen et al. (2020) invitent à réfléchir au rôle de la psychologie face au changement climatique.
Les individus et les ménages peuvent être impliqués à différents niveaux et rôles en tant que :
- consommateurs, en arbitrant leurs propres achats et influençant le marché ;
- investisseurs / producteurs, en réduisant les GES par des systèmes de production d’énergie bas carbone ou en investissant dans des objets durables ;
- membres d’organisations qui produisent ou peuvent affecter les émissions et qui peuvent être soumises à une influence interne ;
- membres d’une communautés (social, culturel ou religieuse) en agissant collectivement ;
- citoyens, en influençant les politiques à différents niveaux.
Les psychologues, en collaboration avec d’autres disciplines peuvent apporter leur expertise en analysant les décisions et actions :
- qui peuvent réduire considérablement les émissions (potentiel technique élevé),
- que les gens peuvent être efficacement encouragés à prendre (plasticité comportementale élevée),
- et pour lesquels des actions efficaces seront encouragées plutôt que bloquées par les forces politico-économico-culturelles (faisabilité d’initiative élevée).
Et vous, comment pensez-vous agir à votre niveau ?
REFERENCE :
- Centola, D. (2021). Change: How to Make Big Things Happen. Little, Brown Spark.
- Nielsen, K. S., Clayton, S., Stern, P. C., Dietz, T., Capstick, S., & Whitmarsh, L. (2020). How psychology can help limit climate change. American Psychologist. https://doi.org/10/ggptz